L'île habitée la plus isolée du monde - Rapa Nui - a rouvert ses portes au tourisme le 4 août 2012. Le premier vol commercial en provenance du Chili a amené 258 voyageurs sur l'île, et le nombre de visiteurs devrait augmenter progressivement.
Après 870 jours, soit près de deux ans et demi, des touristes ont pour la première fois atterri sur l'île de Pâques. Des vacanciers mais aussi des locaux et des proches d'habitants de l'île sont arrivés aujourd'hui sur cette île isolée du Pacifique Sud par le premier vol commercial au départ de la capitale chilienne Santiago du Chili depuis le début de la pandémie de Corona en mars 2020. L'émotion était grande !
Dans les semaines à venir, deux vols par semaine (le jeudi et le samedi) devraient relier Santiago à l'Île de Pâques, chacun transportant environ 300 passagers, ce qui correspond à environ 20% de la capacité d'accueil avant le début de la pandémie de Corona.
Environ 6000 personnes vivent sur l'île de Pâques, qui appartient au Chili. C'est ici qu'est née notre marque de cosmétiques Anakena. J'ai (Petra Klimscha, fondatrice d'Anakena) vécu plus d'un an et demi de la période de fermeture sur Rapa Nui. Ce fut une expérience très particulière.
L'île est surtout célèbre pour ses immenses statues de pierre, les moais. L'économie dépend presque à 100% du tourisme. Avant le début de la pandémie, plus de 150.000 vacanciers se rendaient chaque année sur l'île de Pâques. Principalement en raison des capacités médicales limitées sur place et de la grande distance qui la sépare du continent chilien, distant d'environ 3.500 kilomètres, l'île s'était toutefois largement isolée avec l'apparition des premières chutes de Corona au Chili en mars 2020.
La réouverture et la longue période de réflexion ont donné à la population de l'Île de Pâques l'occasion de s'appuyer sur le lien fort qui les unit à leur île et à leur culture pour donner une nouvelle orientation au flux de visiteurs sur cette petite île fragile. Maintenant que l'économie de l'île est au plus bas, la réouverture s'imposait.
